La République Démocratique du Congo avait reçu du Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC) un don d’un montant de 5 999 960 Euros et s’est proposée, avec ce don, de développer de l’agroforesterie communautaire comme moyen de lutte contre la pauvreté et l’atténuation des effets du changement climatique
L’objectif global de ce projet intitulé ‘’Projet d’Appui au Développement de l’Agroforesterie en République Démocratique du Congo (PADA/RDC)’’ est de réduire la déforestation et la dégradation des forêts, ainsi que la pauvreté des populations dans deux provinces de la République Démocratique du Congo. Il s’agit en fait d’un projet pilote d’une durée de trente (30) mois qui est d’abord mis en œuvre dans ces deux provinces seulement et, c’est au vue des résultats obtenus que l’expansion pourra se faire plus tard sur l’ensemble du pays.
La République Démocratique du Congo, ayant reçu ce don, a décidé d’utiliser une partie pour financer les services d’une assistance technique qui sera chargée du suivie de la mise en œuvre du projet. C’est donc dans ce cadre que, suite à un appel d’offre international pour le recrutement d’un consultant (assistance technique), le CARFAD a été retenu pour assister techniquement la Cellule d’Exécution du Projet (CEP) dans la conduite des opérations sur le terrain.
A ce jour, nous avons pu :
Pour ce qui est des espèces agricoles utilisées, la plus dominante ici est le manioc. Il couvre les 70% des superficies. Puis viennent le maïs avec 20%, l'arachide et le niébé avec respectivement 7% et 3%.
L’espèce forestière utilisée pour cette première année du projet était l’Acacium mangium (Fabaceae) puisqu’au moment où nous démarrions les travaux de pépinière, c’est la seule espèce dont on pouvait avoir les semences. C’est à la deuxième année du projet que nous allons essayer de diversifier les espèces. Mais l’Acacia mangium occupera toujours au moins 80 % des superficies, car est l’espèce la plus adaptée dans les deux zones du projet, un peu comme l’Eucaluptus à l’Ouest, Nord-Ouest, Adamaoua et Neem (Azadirachta indica) au Nord et à l’Extrême-Nord du Cameroun.
Les espèces fruitières utilisées sont : le safoutier (à 60%), l’avocatier (à 30 %) et le manguier (à 10 %).
Hors de toute attente, les plantations forestières d’acacia qui étaient destinées à produire du bois de chauffe sont devenues prioritairement des champs d’apiculture, produisant de la bonne qualité de miel prisée sur le marché international, et donc les populations ont décidé de ne plus les couper, ce qui permet de maintenir l’intégrité de ces plantations et d’assurer la pérennité. Extraction du miel d’acacia, un produit phare issu de l’appui du CARFAD au développement de l’agroforesterie communautaire en République Démocratique du Congo
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